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Aces n°1

Numéro 2 : novembre-décembre-janvier 2016

ACES 01
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Hans-Joachim Marseille, l’étoile d’Afrique, ovni du IIIe Reich

Aussi imperméable à toute forme de discipline qu’aux thèses raciales nazies, farceur, buveur et coureur invétéré, anticonformiste n’en faisant qu’à sa tête même au plus fort des combats, Hans-Joachim Marseille détonne à plus d’un titre par rapport aux standards militaires du Troisième Reich. Et la personnalité pour le moins complexe de l’Étoile d’Afrique fait que le récit de sa courte vie ne saurait se résumer à son impressionnant palmarès de 158 victoires en seulement deux ans.

Duel en Cyrénaïque, James Denis vs Marseille…

Un groupe de six pilotes français arrive à Tobrouk, en même temps que les premières unités de chasse allemandes de la Geschwader 27 et un certain Hans-Joachim Marseille. Pendant dix jours, au-dessus de la forteresse libyenne, au sein du 73 Squadron, ces Free French qui formeront l’Escadrille Française de Chasse n° 1 vont écrire une page méconnue mais remarquable de l’aviation française. L’EFC 1 sera la première unité faite Compagnon de l’Ordre de la Libération.

Les Messerschmitt Bf 109 de la Jagdgeschwader 27

Depuis la création de l’état-major et du premier groupe de la JG 27, en octobre 1939 à Münster-Handorf, la Jagdgeschwader 27 est équipée du célébrissime chasseur Messerschmitt Bf 109 E. Il s’agit d’un monoplace de chasse à aile basse et train d’atterrissage rétractable à voie étroite, dont les premiers exemplaires ont été utilisés avec succès en 1938-1939 durant la Guerre d’Espagne.

Don Gentile, l’enfant gâté de l’US Air Force

Grand et élégant, un beau brun au charme latin va devenir la coqueluche des médias américains en mars 1944. Telle une vedette de Hollywood, ce bouillant pilote de chasse du nom de Don Gentile « crève l’écran » en quelques semaines seulement.

Jean Maridor, le Guynemer de la Seconde Guerre mondiale

Salué par le général Martial Valin, commandant en chef des Forces aériennes françaises libres, comme le « Guynemer
de la Seconde Guerre mondiale », Jean Maridor continue de passionner et d’être admiré des deux côtés de la Manche, plus de soixante-dix ans après sa mort héroïque en poursuivant un V1 aux commandes de son Spitfire au-dessus de l’Angleterre.

Jean Maridor, une étoile filante sans peur et sans reproches

L’hiver si terrible semblait se prolonger, les escarmouches reprenaient dans le ciel du Nord et de la Champagne, la « Drôle de guerre » qui portait si mal son nom se faisait plus présente, plus pressante. Une atmosphère irréelle et pesante mêlée à un patriotisme ambiant nimbait ce 16 mars 1940, quand Jean Maridor et une dizaine de ces copains de la promotion « Z » arrivaient à Étampes. Savaient-ils qu’en entrant dans ce Centre d’Instruction de la Chasse, ils entraient de plain-pied dans la guerre à l’avenir incertain…

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